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sylvain.contardo.overblog.com

Bonjour a tous(te), je suis étudiant en 2ème année à l'ECE Bordeaux (groupe INSEEC), et ce blog a pour but d'exprimer mon ressenti et mon experience personelle et professionelle lors de mon stage de 3 mois dans la capitale britannique. Lien Linkedin pour mon CV en ligne :http://www.linkedin.com/pub/sylvain-contardo/63/2a9/79a

Revue de Presse

Publié le 3 Avril 2013 par Contardo Sylvain

Pour ma revue de presse j’ai choisi de résumer un article du « London Evening Standard ». Ce journal devenu depuis peu gratuit, est spécialisé dans les affaires de Londres et ses environs, en ayant néanmoins quelques articles nationaux et internationaux. Les sujets de ce journal populiste sont souvent basés sur la finance. J’ai choisi cet article car je trouvais intéressant de voir comment le budget était voté Outre-manche en ces temps de crise, sans oublier de voir comment ce vote était perçu par les britanniques.

« Sputtering along- but the economy is still in limbo » by James Ashton

Cet article parle en majorité de l’action de George Osborne, qui est “Chancellor of the Exchequer » (soit l’équivalent de notre ministre de l’économie et des finances français). En effet dès le début de l’article nous apprenons que l’auteur a un esprit d’opposition avec le vote du budget de la veille. Il nous apprend ainsi que les prochaines décisions vont être dur à avaler car elles vont, selon lui, entrainer une hausse de la dette sur le long terme, il prévoit même un découvert de 1,8 billion en 2018.

Ensuite, Georges Osborne est, selon l’auteur, trop long à prendre les décisions et prétexte d’autres sujets comme les faiblesses de l’euro ou la baisse de productivité (qui ne font pas parties de ces compétences) pour repousser l’échéance. Cependant James Ashton concède que de bonnes décisions ont été prises, si on ne prend pas en compte quelques chiffres « horrifiants », mais mets dorénavant en doute la capacité d’action de ses paroles (« dire est plus facile que faire » selon lui).

L’auteur nous parle ensuite d’un fait personnel : ayant des amis français la veille qui ont dîné chez lui, il prône l’importance des regards objectifs de ceux-ci. Ces personnes font une comparaison avec la France, et ainsi trouve la finance bien réglée au pays de Sa Majesté : en effet la réduction des impôts a 20 pourcents est un signe fort pour les entreprises étrangères pour s’installer au Royaume-Uni, et finissent leurs analyses par une touche d’humour avec la comparaison entre Jérôme Cahuzac et sa récente déclaration sur son compte suisse caché et Georges Osborne qui a, selon eux, « peu à dépenser ».

L’auteur reprend ensuite son sérieux en parlant des objectifs principaux de ce nouveau budget : la création de travail pour les petites entreprises, les infrastructures et le logement. Ces propositions font tout de même partie du plan d’austérité du Royaume Uni qui, malgré leurs impopularités sont poursuivies en Angleterre.

L’aide a la construction est selon Georges Osborne une échappatoire pour se sortir de la crise en général, pour cela de nombreux projet vont être lancé pour un montant d’environ 3 milliard de livres pour rassurés tous les investisseurs. Au niveau du travail, afin de motiver les petites entreprises à recruter, l’état britannique prévoit de baisser les taxes sur le travail pour la première année d’un employé.

L’auteur conclue avec une note négative, en effet il évoque son scepticisme à propos de la lutte contre le chômage car selon lui ces aménagements vont profiter aux trop nombreux travailleurs à mi temps ou de courte durée. Et il faut, toujours selon lui s’occuper des « vrais » travailleurs, qui sont dans la durée et a plein temps. Pour finir James Ashton nous dévoile sa position sur le futur du Royaume-Uni, qui sera selon lui toujours en dessous d’avant la crise de 2007, au moins jusqu’en 2017.

Il est ainsi intéressant de voir que les programmes d’austérités, et leurs critiques ne sont pas présents que dans les pays dont les actualités françaises nous parlent (Grèce, Espagne…) mais bel et bien dans toute l’Europe, et même au Royaume-Uni ou l’euro n’est pas présent.

(revue de presse)

(revue de presse)

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